Des cris silencieux… des rires effacés… le drame de Fukushima, se souvenir pour ne jamais oublier…
Si les deux premières catastrophes ne pouvaient pas être évitées, la troisième n’aurait pas du se produire.
Fukushima résonne encore comme le témoin visible de la légèreté et de l’impunité de ceux qui se permettent de jouer avec notre futur collectif.
Notre cœur est triste pour les 19 000 personnes qui ont perdu la vie ou qui ont disparu dans les catastrophes naturelles.
Notre cœur est triste pour les dizaines de milliers de personnes contaminées, et les centaines de milliers de personnes déplacées et qui vivent encore loin de chez elles depuis un an.
Notre cœur est triste pour ces terres dévastées, contaminées au-delà du temps et qui ne résonneront plus de rires et d’instants du quotidien perdus à tout jamais.
Les cris silencieux des personnes contaminées et l’absence des personnes disparues ne doivent pas être oubliés. Ces personnes nous demandent juste un peu d’attention pour que chacun d’entre nous ne passe pas trop vite à autre chose.
Elles nous rappellent que demain Fukushima peut arriver ailleurs et que tout aurait du être différent.
Leurs cris silencieux, leurs rires effacés, nous rappellent que ne rien dire ou ne rien faire serait les tuer une nouvelle fois.
Se souvenir par ce que chacun d’entre nous aurait pu être un contaminé de Fukushima.
Se souvenir pour ne jamais oublier. Se mobiliser pour que Fukushima ne se reproduise plus.
(article en cours de réécriture…)